Dans le Prélude, comme son nom l'indique, je t'ai raconté succintement les prémisses de toute cette aventure.
Mais comment cette aventure de savonnerie artisanale a-t-elle commencé?
Il était une fois... (je déconne mais pas complètement)...
Il était une fois une petite Céline, 1m57, qui aimait bien les expériences. J'adore toucher à tout, j'ai commencé par la pâtisserie (encore Merci à ma mère de m'avoir laissé mettre les mains dans la farine enfant !), la cuisine, la couture et, Amour de ma Vie, la musique et le Piano.
Ces loisirs étaient complémentaires de ma vie professionnelle. J'ai exercé plusieurs métiers (recherche en sciences humaines et sociales, formation, conseil), mais j'ai surtout passé une bonne décennie à travailler au sein d'associations dans le secteur social et médicosocial. C'était passionnant ! J'ai rencontré des Etres Humains incroyables, aussi bien chez les professionnels que chez les personnes accompagnées.
On a développé des programmes pour prendre soin de soi, pour partager des moments conviviaux, pour lutter contre le gaspillage, pour recycler. Les projets étaient supers, et j'ai pu apprendre énormément de choses pendant toutes ces années.
Mais c'était épuisant c'est vrai...
Mon bonhomme et moi décidons alors de changer de région. Les humains, le chat déménageons dans le Sud Ouest. J'ai eu la chance de trouver un travail rapidement et de pouvoir de nouveau accompagner ce public hypersensible et touchant. Mais je constate que je suis fatiguée de ce métier. J'ai envie de continuer à développer des valeurs solidaires, humanistes, mais autrement.
Je vais voir ma Directrice Générale, et je lui explique que je souhaite changer de métier. Elle comprend (et ça m'a fait vraiment du bien !) et me pose la question la plus simple : "tu sais ce que tu vas faire?". Je lui réponds que "non, je ne sais pas"...
En réalité, les kg d'huiles végétales, de moules, de recettes, de post-its avec des corrections et surtout, tous ces savons qui commencent à s'entasser chez moi étaient déjà le signe du virage à prendre.
Il n'y a donc plus qu'à...
